Marque | ARROW |
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Conseils d’utilisation | Posologie - Adultes : La posologie initiale est de 4 mg de chlorhydrate de lopéramide, suivie de 2 mg de chlorhydrate de lopéramide après chaque selle non moulée La dose quotidienne de 6 comprimés orodispersibles (équivalente à 12 mg de chlorhydrate de lopéramide) ne doit pas être dépassée
Population pédiatrique : - Adolescents à partir de 15 ans : Au début du traitement et après chaque selle non moulée, prendre 2 mg de chlorhydrate de lopéramide. La dose quotidienne de 4 comprimés orodispersibles (équivalant à 8 mg de chlorhydrate de lopéramide) ne doit pas être dépassée Si la diarrhée persiste après deux jours de traitement par LOPERAMIDE ARROW CONSEIL, il est conseillé au patient de consulter un médecin. Si nécessaire, un diagnostic complémentaire peut être envisagé - Enfants de moins de 15 ans : LOPERAMIDE ARROW CONSEIL, comprimé orodispersible ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 15 ans. D'autres médicaments sont disponibles pour cette population Populations particulières : - Sujets âgés : Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les personnes âgées. - Insuffisance rénale : Etant donné que la majorité de la substance active est métabolisée et que les métabolites ou la substance active inchangée sont excrétés dans les fèces, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale. - Insuffisance hépatique : Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, LOPERAMIDE ARROW CONSEIL doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l'effet de premier passage (voir rubrique 4 4). Mode d'administration : Voie orale. Le comprimé orodispersible doit être placé sur la langue. Le comprimé va se dissoudre immédiatement sur la langue et devra être avalé avec la salive. Aucune autre prise de liquide n'est nécessaire. |
Contre-indications | · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6 1 · Enfants de moins de 15 ans · Affections dans lesquelles une inhibition du péristaltisme doit être évitée en raison du risque de séquelles importantes incluant iléus, mégacôlon et colectasie Le chlorhydrate de lopéramide doit être interrompu rapidement en cas d'apparition d'une constipation, d'une distension abdominale ou d'un iléus · Dysenterie aiguë, caractérisée par une diarrhée associée à une fièvre importante et/ou du sang dans les selles · Diarrhée survenant pendant ou après la prise d'antibiotiques (colite pseudo-membraneuse [associée à la prise d'antibiotiques]) · Entérocolite bactérienne causée par des agents pathogènes envahissant la paroi intestinale (par exemple, Salmonella, Shigella et Campylobacter) · Exacerbation aiguë de rectocolite hémorragique |
Précautions d’emploi | Le traitement de la diarrhée par le chlorhydrate de lopéramide est uniquement symptomatique. Chaque fois qu'une étiologie sous-jacente peut être déterminée, un traitement spécifique doit être instauré dans la mesure du possible. En cas de fièvre ou de sang dans les selles, l'utilisation du chlorhydrate de lopéramide doit être reportée jusqu'à ce que le germe responsable soit identifié. La diarrhée peut entraîner une carence hydroélectrolytique. Dans ce cas, l'administration de liquide et d'électrolytes est la mesure la plus importante à prendre. Ceci est particulièrement important chez les enfants et les personnes âgées. Le patient doit se réhydrater en ingérant de nombreuses boissons, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquides dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l'adulte est de 2 litres). L'ampleur de la réhydratation au moyen d'une solution de réhydratation orale ou intraveineuse doit être adaptée à l'intensité de la diarrhée, à l'âge et aux caractéristiques du patient (maladies associées ). En cas de diarrhée aiguë, si aucune amélioration clinique n'est observée dans les 48 heures, l'administration de chlorhydrate de lopéramide doit être interrompue et il doit être recommandé aux patients de consulter leur médecin. Les patients atteints du SIDA et traités par le chlorhydrate de lopéramide pour une diarrhée doivent arrêter le traitement dès les premiers signes de distension abdominale. Des cas isolés de constipation opiniâtre ont été rapportés avec un risque accru de colectasie chez les patients atteints du virus du SIDA ayant une colite infectieuse bactérienne et virale et traités par le chlorhydrate de lopéramide. Bien qu'il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients insuffisants hépatiques, le chlorhydrate de lopéramide doit être utilisé avec précaution chez ces patients du fait de la réduction de l'effet de premier passage Les patients présentant un dysfonctionnement hépatique doivent utiliser le lopéramide avec prudence et être étroitement surveillés afin de détecter tout signe de toxicité pour le système nerveux central (SNC). Le chlorhydrate de lopéramide doit être utilisé sous surveillance médicale chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique sévère. Des effets cardiaques incluant un allongement de l'intervalle QT et un élargissement du complexe QRS ainsi que des torsades de pointes ont été rapportés lors de surdosage. Dans certains cas l'évolution a été fatale (voir rubrique 4 9). Le surdosage peut révéler un syndrome de Brugada existant. Les patients ne doivent pas dépasser la dose et/ou la durée de traitement recommandées. Un abus et un mésusage du lopéramide à des fins de substitution aux opioïdes ont été rapportés chez des personnes ayant une dépendance aux opioïdes (voir rubrique 4 9) Informations sur les excipients. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé orodispersible, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ». Ce médicament contient 5 mg d'aspartam par comprimé orodispersible. L'aspartam contient une source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement. Il n'existe aucune donnée clinique ou non clinique concernant l'utilisation de l'aspartam chez les enfants âgés de moins de 12 semaines. Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. |
Âge | Adulte |